À propos

FR — Building Books est une maison d’édition fondée par Benoît Santiard et Guillaume Grall en 2019 qui s’intéresse aux paysages et aux formes bâties, à travers des personnalités qui les racontent sous forme de textes, de photographies, d’expériences artistiques ou sociales. L’architecture est pour Building Books un prétexte pour s’intéresser de manière sensible, éclairée et généreuse, à l’environnement dans lequel elle s’insère et à la façon dont elle est appréhendée par le public, les habitant.e.s et celles et ceux qui la conçoivent.

EN — Building Books is a publishing house founded by Benoît Santiard and Guillaume Grall in 2019 focusing on landscapes and built forms. These worlds come to life through stories and photographs, artistic and social experiments, by artists and thinkers with distinct points of view. For Building Books, architecture is a pretext for taking a sensitive, enlightened and considered interest in the environment in which it exists and in the ways it is understood by its inhabitants, the broader public, and those who build it.

Contact

Building Books
100 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris (FR)
contact@buildingbooks.fr
Instagram

Diffusion France, Belgique
Interart, 1 rue de l’Est, 75020 Paris (FR)
interart.fr

Diffusion Worldwide
Idea Books, Nieuwe Hemweg 6R, 1013 BG Amsterdam (NL)
ideabooks.nl

Auteurs et contributeurs

Agathe Rosa

photographe

FR — Biographie à venir.

EN — Biography coming soon.

Alain Bergala

critique de cinéma

FR — Ancien rédacteur en chef et directeur de collection aux Cahiers du cinéma, Alain Bergala est l’auteur de nombreux articles et d’ouvrages sur le cinéma de Godard, Rossellini, Kiarostami, Buñuel… Il est réalisateur de films de fiction et de documentaires. De 2000 à 2002, il a été conseiller cinéma auprès de Jack Lang au ministère de l’Éducation nationale. Il a également été maître de conférences à Paris 3 Sorbonne nouvelle et directeur du département Analyse de film à la Fémis. Il est commissaire d’expositions: «Correspondances, Kiarostami / Erice» (CCCB de Barcelone, 2006; Centre Pompidou, 2007), «Brune/Blonde» (Cinémathèque française, octobre 2010), «Pasolini Roma» (CCCB de Barcelone, Cinémathèque française, Gropius Museum à Berlin, Palazzo delle Esposizioni à Rome, 2013-2014). Après avoir créé la collection «Écrit sur l’image» aux Cahiers du cinéma, il a écrit de nombreux textes sur l’acte photographique et sur les grands photographes du passé et d’aujourd’hui.

EN — Former editor-in-chief and collection director at Cahiers du cinéma, Alain Bergala is the author of numerous articles and books on the cinema of Godard, Rossellini, Kiarostami, Buñuel… He is a director of fiction films and documentaries. From 2000 to 2002, he was film advisor to Jack Lang at the Ministry of National Education. He was also a lecturer at Paris 3 Sorbonne nouvelle and director of the Film Analysis department at Fémis. He is curator of exhibitions: “Correspondances, Kiarostami/Erice” (Barcelona CCCB, 2006; Center Pompidou, 2007), «Brune/Blonde» (French Cinémathèque, October 2010), “Pasolini Roma” (Barcelona CCCB, French Cinémathèque, Gropius Museum in Berlin, Palazzo delle Esposizioni in Rome, 2013-2014). After creating the “Written on the Image” collection at Cahiers du cinéma, he wrote numerous texts on the photographic act and on the great photographers of the past and of today.

Atelier EGR

architectes

FR — Fondé en 2013 par Frédéric Einaudi, Maxime Gil et Anthony Rodrigues, tous trois diplômés de l'École nationale supérieure d'architecture Paris-Belleville, l’Atelier EGR est engagé sur des projets de nature et d’échelle très différentes se souciant en permanence de sa relation à la ville. De l’étude urbaine à la construction de logements et d’équipements publics, les projets de l’atelier cherchent à s’inscrire dans une continuité culturelle et cherchent la juste mesure des moyens à employer pour offrir des réponses précises, sensibles et durables. L’approche attentive au contexte, à la mise en relation, mais aussi à la question de la construction et de la forme, aspire à créer une architecture responsable et empreinte de son époque. Le bureau a reçu le prix des Albums des jeunes architectes et paysagistes (AJAP) en 2016, prix décerné par le ministère de la Culture et de la Communication. En 2019 l’atelier est nommé au prix de l’Équerre d’argent dans la catégorie Première œuvre pour le projet de 12 logements sociaux à Jouques. En 2022 l’atelier est lauréat du prix européen 40 under 40.

EN — Founded in 2013 by Frédéric Einaudi, Maxime Gil and Anthony Rodrigues, all three graduates of the École nationale supérieure d’architecture Paris-Belleville, Atelier EGR is involved in projects of very different nature and scale, always concerned with its relationship to the city. From urban studies to the construction of housing and public facilities, the studio’s projects seek to be part of a cultural continuity and seek the right measure of means to be used to offer precise, sensitive and sustainable responses. The approach, which is attentive to the context, but also to the question of construction and form, aspires to create an architecture that is responsible and marked by its time. The office was awarded the Albums of Young Architects and Landscape Architects (AJAP) in 2016, a prize awarded by the Ministry of Culture and Communication. In 2019 the studio was nominated for the Équerre d’argent award in the category of First Work for the project of 12 social housing units in Jouques. In 2022 the studio won the European 40 under 40 prize.

Atelier Julien Boidot

architecte

FR — L’Atelier Julien Boidot, fondé en 2017, s’attache à produire des architectures publiques en France dans des contextes le plus souvent ordinaires. Par un questionnement continu autour de l’usage des ressources matérielles, de la standardisation programmatique, de l’innovation et de l’économie qui régissent l’acte de bâtir aujourd’hui, la présence de ces architectures est envisagée comme la production de biens communs qui agissent de manière généreuse au-delà de leur simple édification. Julien Boidot est architecte DPLG diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture à Nantes en 2007. De 2007 à 2017, il travaille en collaboration étroite avec Émilien Robin sur des projets de commande publique, en particulier là où les problématiques urbaines et contemporaines posent le plus débat, à distance des métropoles. En 2005 et 2012, ils sont lauréats d’Europan et en 2014 des Albums des jeunes architectes et paysagistes (AJAP). En 2017, ils sont nommés au prix Mies van der Rohe — European Union Prize for Contemporary Architecture pour leur projet d’ateliers communaux à Poigny-la-Forêt (78). Parallèlement, pendant 7 ans, Julien Boidot collabore avec Armand Nouvet en tant que chef de projet, principalement sur l’opération de construction de 20 logements expérimentaux rue des Orteaux à Paris livré en 2013 (projet nommé au Mies awards et mention à l’Équerre d’argent). En 2016, il est co-commissaire avec le collectif AJAP14 et Frédéric Bonnet de l’exposition «Nouvelles Richesses» à la Biennale d’architecture de Venise. Julien Boidot rejoint l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est en 2013 et y enseigne aujourd’hui au sein de la filière de master Transformation.

EN — Atelier Julien Boidot, founded in 2017, is dedicated to producing public architectures in France in mostly ordinary contexts. Through a continuous questioning around the use of material resources, programmatic standardization, innovation and economy that govern the act of building today, the presence of these architectures is envisaged as the production of commons that act generously beyond their mere erection. Julien Boidot is a DPLG architect who graduated from the École nationale supérieure d’architecture in Nantes in 2007. From 2007 to 2017, he worked in close collaboration with Émilien Robin on public commissioned projects, particularly where urban and contemporary issues are most debated, at a distance from the metropolis. In 2005 and 2012, they were winners of Europan and in 2014 of the Albums of Young Architects and Landscape Architects (AJAP). In 2017, they were nominated for the Mies van der Rohe — European Union Prize for Contemporary Architecture for their project of communal workshops in Poigny-la-Forêt (78). At the same time, for 7 years, Julien Boidot collaborated with Armand Nouvet as project manager, mainly on the construction of 20 experimental housing units on Rue des Orteaux in Paris, delivered in 2013 (project nominated for the Mies awards and mentioned at the Équerre d’argent). In 2016, he was co-curator with the AJAP14 collective and Frédéric Bonnet of the “Nouvelles Richesses” exhibition at the Venice Architecture Biennale. Julien Boidot joined the École d'architecture de la ville & des territoires Paris-Est in 2013 and now teaches in the “Transformation” master’s programme.

Baptiste Gaillard

poète

FR — Baptiste Gaillard est auteur et poète, né en 1982, il vit et travaille à Genève. Il a exposé des installations et des objets dans plusieurs galeries et festivals à Berlin ou à Lausanne. La langue est peu à peu devenue la matière de son travail. Ses textes ont été édités en revue: La Revue des Belles-Lettres, Archipel et Watts. Son premier livre, Le Chemin de Lennie, a été publié aux éditions Héros-Limite/HEAD en 2013. Son livre Un domaine des corpuscules, recueil de poésie qui conte une Terre débarrassée de l’humanité, a été lauréat du Prix suisse de littérature en 2018.

EN — Baptiste Gaillard is an author and poet, born in 1982, he lives and works in Geneva. He has exhibited installations and objects in several galleries and festivals in Berlin and Lausanne. Language has gradually become the subject of his work. His texts have been published in magazines: La Revue des Belles-Lettres, Archipel and Watts. His first book, Le Chemin de Lennie, was published by Héros-Limite/HEAD in 2013. His book Un domaine des corpuscules, a collection of poetry that tells of an Earth rid of humanity, was the winner of the Swiss Prize for Literature in 2018.

BAST

architectes

FR — BAST, pour Bureau Architectures Sans Titre, est une agence d’architecture fondée à Toulouse en 2013 et composée de Laurent Didier, Louis Leger et Mathieu Le Ny — respectivement diplômés de l’École nationale supérieure d’architecture de Toulouse en 2008 et 2009, et de l’École d’architecture, de la ville et des territoires Paris-Est en 2012. Leur travail de recherche proactive — en collaboration étroite avec les ingénieurs, artisans et clients — leur permet d’expérimenter les différentes potentialités de chaque projet. À chaque étape de la conception, des solutions sont trouvées et remises en question de manière itérative. Les projets ne suivent pas une méthode formelle, mais se développent dans un processus évolutif qui définit l’identité du bureau. Reconnus pour leur travail de transformation et de rénovation du bâti existant, BAST est lauréat des Albums des jeunes architectes et paysagistes (AJAP) en 2018, du prix Mies van der Rohe — European Union Prize for Contemporary Architecture en 2019 et du prix Delarue décerné par l’Académie d’Architecture en 2020.

EN — BAST, pour Bureau Architectures Sans Titre, est une agence d’architecture fondée à Toulouse en 2013 et composée de Laurent Didier, Louis Leger et Mathieu Le Ny — respectivement diplômés de l’École nationale supérieure d’architecture de Toulouse en 2008 et 2009, et de l’École d’architecture, de la ville et des territoires Paris-Est en 2012. Leur travail de recherche proactive — en collaboration étroite avec les ingénieurs, artisans et clients — leur permet d’expérimenter les différentes potentialités de chaque projet. À chaque étape de la conception, des solutions sont trouvées et remises en question de manière itérative. Les projets ne suivent pas une méthode formelle, mais se développent dans un processus évolutif qui définit l’identité du bureau. Reconnus pour leur travail de transformation et de rénovation du bâti existant, BAST est lauréat des Albums des jeunes architectes et paysagistes (AJAP) en 2018, du prix Mies van der Rohe — European Union Prize for Contemporary Architecture en 2019 et du prix Delarue décerné par l’Académie d’Architecture en 2020.

Bernard Quirot

architecte

FR — Né à Dole (Jura) en 1959, Bernard Quirot est diplômé de l’École d’architecture de Paris-Belleville en 1986. Il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 1988-1989 où il mène une recherche sur les invariants dans l’architecture occidentale. Il a été nominé au prix d’architecture BSI Swiss Architectural Award en 2010, ainsi qu’au Grand prix national d’architecture en 2018. Il a reçu le prix de l’Équerre d’argent qui récompense le meilleur bâtiment de l’année pour le projet de la maison de santé de Vézelay (2015). Son projet pour le lycée Ledoux de Besançon (1992) a reçu le label Patrimoine du XXe siècle en 2016. En 2014, il fonde l’association Avenir Radieux qui œuvre à la restructuration du centre historique du village de Pesmes et qui organise depuis 2015 un séminaire annuel d’architecture. Il est l’auteur de l’essai Simplifions (Cosa Mentale, 2019). Il est installé dans le village de Pesmes (Haute-Saone) et associé à Alexandre Lenoble, Chloé Blache et Julie Vielle.

EN — Born in Dole (Jura) in 1959, Bernard Quirot graduated from the École nationale supérieure d’architecture Paris-Belleville in 1986. He was a resident at the Villa Medici in Rome in 1988-1989, where he conducted research on invariants in Western architecture. He was nominated for the BSI Swiss Architectural Award in 2010, as well as for the Grand Prix National d’Architecture in 2018. He received the Équerre d’argent award for the best building of the year for the Vézelay health centre project (2015). His project for the Lycée Ledoux in Besançon (1992) received the label Patrimoine du XXe siècle in 2016. In 2014, he founded the association Avenir Radieux, which works on the restructuring of the historic centre of the village of Pesmes and has organised an annual architecture seminar since 2015. He is the author of the essay Simplifions (Cosa Mentale, 2019). He is based in the village of Pesmes (Haute-Saone) and is associated with Alexandre Lenoble, Chloé Blache, and Julie Vielle.

Bertrand Stofleth

photographe

Né en 1978, Bertrand Stofleth est artiste et photographe. Ses travaux de style documentaire utilisent la photographie et font se croiser recherches plastiques, collaborations et écriture. Il explore les modes d’habitation des territoires et interroge les paysages dans leurs usages et leurs représentations. Il documente les lieux intermédiaires : rives d’un fleuve (Rhodanie), chemins de randonnée (Paysages usagés, en collaboration avec Geoffroy Mathieu), abords de métropoles (Transplantations et Déplacements). Depuis plusieurs années, son intérêt se porte également sur les infrastructures de la modernité (Aéropolis et La Vallée, en collaboration avec Nicolas Giraud) et, depuis 2018, sur les changements liés aux enjeux climatiques et sociaux : dans les Alpes (Recoller la montagne), dans la région Grand Est (Hyperlendemains) ou sur le littoral de la façade atlantique (Atlantides). Ses travaux ont été exposés et publiés à plusieurs reprises (éditions Actes Sud, Wild Project, Spector Books). Il enseigne la photographie dans des écoles d’art et à l’université (École nationale supérieure de paysage de Versailles, université Jean-Monnet de Saint-Étienne). Ses œuvres sont présentes dans les collections publiques (Centre national des arts plastiques, Bibliothèque nationale de France, Fonds régionaux d’art contemporain) et dans des collections privées en France comme à l’étranger.

Born in 1978, Bertrand Stofleth is an artist and photographer. His documentary-style work uses photography and combines visual research, collaboration and writing. He explores ways of inhabiting territories and questions landscapes in terms of their uses and representations. He documents in-between places: riverbanks (Rhodanie), hiking trails (Paysages usagés, in collaboration with Geoffroy Mathieu), and the outskirts of metropolises (Transplantations et Déplacements). For several years now, he has also been interested in the infrastructures of modernity (Aéropolis and La Vallée, in collaboration with Nicolas Giraud) and, since 2018, in changes linked to climatic and social issues: in the Alps (Recoller la montagne), in the Grand Est region (Hyperlendemains) and on the Atlantic coast (Atlantides). His work has been exhibited and published several times (Actes Sud, Wild Project, Spector Books). He teaches photography at art schools and universities (École nationale supérieure de paysage de Versailles, Université Jean-Monnet de Saint-Étienne). His work can be found in public collections (Centre national des arts plastiques, Bibliothèque nationale de France, Fonds régionaux d'art contemporain) and in private collections in France and abroad.

FR — Building Paris est un studio de design graphique et de direction artistique fondé par Benoît Santiard et Guillaume Grall en 2012. Convaincus que le design doit avant tout se mettre au service d’un contenu, leur production est marquée par un goût prononcé pour l’évidence et veille à s’adapter à chaque contexte en portant un soin particulier au détail typographique. Dans la continuité de leur pratique, ils enseignent au sein du champ Représentation à l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est depuis 2008. Le studio travaille sur des projets d’édition, d’identité visuelle et d’exposition, aux sujets et aux échelles variés, où la contrainte (temporelle, économique, matérielle) est un élément moteur du processus créatif. Ils aiment citer Renaud Huberlant, graphiste et enseignant belge: «Générer du contenu ne peut se faire que si on comprend ce sur quoi on travaille. C’est une question de procédure, pas d’esthétique. Cela signifie: si les choses sont bien pensées, les formes seront bonnes.» Leur intérêt pour l’architecture les amène à collaborer régulièrement avec des architectes, des auteurs et des photographes.

EN — Building Paris is a graphic design and art direction studio founded by Benoît Santiard and Guillaume Grall in 2012. Convinced that design must above all serve content, their production is marked by a pronounced taste for the evidence and ensures that it is adapted to each context by focusing on typographic detail. In the continuity of their practice, they have been teaching in the Representation field at the École d'architecture de la ville & des territoires Paris-Est since 2008. The studio works on publishing, visual identity and exhibition projects, with various subjects and scales, where the constraint (temporal, economic, material) is a driving force in the creative process. They like to quote Renaud Huberlant, a Belgian graphic designer and teacher: “Generating content can only be done if you understand what you are working on. It's a question of procedure, not aesthetics. That means: if things are well thought out, the forms will be good.” Their interest in architecture leads them to collaborate regularly with architects, authors and photographers.

Camille Bardin

commissaire d’exposition

FR — Camille Bardin est née en 1997, elle est critique d’art indépendante, commissaire d'expositions et fondatrice du podcast Présent·e. Après avoir écrit pour diverses revues, elle s’engage auprès du collectif Jeunes Critiques d’Art pour une critique qu’elle souhaite indépendante et engagée. Elle en devient co-présidente en 2019 et cofonde la confédération internationale Young Art Criticism (YACI) la même année. Depuis 2020, elle anime le podcast Présent·e qui offre une plongée dans l'intimité de la création. Elle collabore aujourd’hui à la rédaction de catalogues d'expositions et de monographies pour diverses galeries et institutions, co-anime l’émission Traversée et présente chaque mois le podcast Pourvu qu'iels soient douxces produits par Projets Média et pensé par Jeunes Critiques d’Art.

EN — Camille Bardin was born in 1997. She is an independent art critic, exhibition curator and founder of the podcast Présent-e. After writing for various magazines, she became involved with the Jeunes Critiques d’Art collective for a criticism that she wishes to be independent and committed. She became co-president in 2019 and co-founded the international confederation Young Art Criticism (YACI) the same year. Since 2020, she has hosted the podcast Présent-e, which offers an intimate look at the creative process. Today, she collaborates in the writing of exhibition catalogues and monographs for various galleries and institutions, co-hosts the programme Traversée and presents the monthly podcast Pourvu qu'iels soient douxces produced by Projets Média and designed by Jeunes Critiques d’Art.

Cyrille Weiner

photographe

FR — Au croisement du poétique et du politique, de l’art et du documentaire, Cyrille Weiner observe des expériences d’individus qui résistent et échappent aux espaces et aux modes de vie normalisés. Depuis le début des années 2000, ses photos explorent le rapport que nous entretenons à la ville — notamment dans ses marges, ses interstices et ses lieux en transformation — et nos manières d’habiter l’espace. Les sujets du paysage, de l’architecture et de l’humain sont associés dans des enquêtes précises menées sur les lieux. Se demandant obstinément comment les individus peuvent prendre emprise sur leurs lieux de vie, à distance des directives venues «d’en haut», le photographe quitte peu à peu le registre documentaire pour proposer un univers traversé par la fiction, qu’il met en scène par des expositions, des projets éditoriaux et des installations. Né en 1976 et diplômé de l’École nationale supérieure Louis Lumière, Cyrille Weiner vit et travaille à Paris. Son travail a été publié dans des magazines internationaux (M le Monde, Foam, British Journal of Photography, Artpress, L’Architecture d’Aujourd’hui, Domus…) et exposé au Musée d’Art Contemporain à Lyon («La région humaine», 2006), à la Villa Noailles à Hyères («Presqu'Île», 2009), aux Rencontres Photographiques à Arles («L’Impensé», 2010), à la Bibliothèque Nationale de France à Paris («Paysages Français», 2018). Il est l’auteur de Presqu’Île (Villa Noailles/Archibooks, 2009), Twice (19/80, 2015), La Fabrique du pré (Filigranes, 2017) et Notre-Dame-des-Landes ou le métier de vivre (collectif, Loco, 2018).

EN — At the crossroads of the poetic and the political, the art and the documentary, Cyrille Weiner observes the experiences of individuals who resist and escape from normalized spaces and lifestyles. Since the early 2000s, his photographs have explored our relationship to the city—particularly in its margins, interstices and places in transformation—and our ways of inhabiting space. The subjects of landscape, architecture and the human are combined in precise site-specific investigations. Stubbornly asking himself how individuals can take control of their living spaces, at a distance from directives coming from “above”, the photographer gradually leaves the documentary register to propose a universe crossed by fiction, which he stages through exhibitions, editorial projects and installations. Born in 1976 and graduated from the École nationale supérieure Louis Lumière, Cyrille Weiner lives and works in Paris. His work has been published in international magazines (M le Monde, Foam, British Journal of Photography, Artpress, L’Architecture d’Aujourd’hui, Domus...) and exhibited at the Musée d’Art Contemporain in Lyon (“La région humaine”, 2006), at the Villa Noailles in Hyères (“Presqu’Île”, 2009), at the Rencontres Photographiques in Arles (“L’Impensé”, 2010), at the Bibliothèque Nationale de France in Paris (“Paysages Français”, 2018). He is the author of Presqu’Île (Villa Noailles/Archibooks, 2009), Twice (19/80, 2015), La Fabrique du pré (Filigranes, 2017) and Notre-Dame-des-Landes ou le métier de vivre (collective, Loco, 2018).

Dork Zabunyan

critique de cinéma

FR— Dork Zabunyan est professeur en cinéma à l’Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis. Il a publié L’insistance des luttes. Images, soulèvements, contre-révolutions (De l’incidence, 2016, trad. anglaise The Insistence of Struggle, IF Publications, 2019), ainsi que Foucault at the Movies (avec P. Maniglier, Columbia University Press, 2018). Il collabore à différentes revues comme Les Cahiers du cinéma, Trafic, Critique ou encore Les Cahiers du MNAM. Il prépare actuellement un essai sur les images de Donald Trump.

EN — Dork Zabunyan is a professor of cinema at the University of Paris 8 Vincennes–Saint-Denis. He published L’insistance des luttes. Images, soulèvements, contre-révolutions (De l’incidence, 2016, English trans. The Insistence of Struggle, IF Publications, 2019), as well as Foucault at the Movies (with P. Maniglier, Columbia University Press, 2018). He contributes to various journals such as Les Cahiers du cinéma, Trafic, Critique and Les Cahiers du MNAM. He is currently preparing an essay on the images of Donald Trump.

Eden Morfaux

sculpteur

FR — Eden Morfaux est artiste sculpteur, il vit et travaille entre Rosny-sous-Bois, Gentilly et les Ormes. Inspiré par l’art minimal des années 1970 et les constructivistes, il crée dans l’espace public des sculptures qui deviennent des lieux de rencontre et d’échange pour les habitants. Il a travaillé dans les villes de Massy, Orsay, Gentilly, Villiers-le-Bel, Pau, Nantes, Paris et Berlin, ainsi que dans les jardins du Musée National de la Renaissance à Écouen. En juin 2013, en partenariat avec l’École des Beaux-Arts de Nantes et son groupe de recherche + de réalité, il ouvre Open Sky Museum, un musée à ciel ouvert sur la plaine de Tougas à Saint-Herblain, réunissant des œuvres de 28 artistes français et internationaux. Il enseigne le dessin à l'École nationale supérieure d'architecture Paris-La Villette depuis 2022.

EN — Eden Morfaux is a sculptor who lives and works between Rosny-sous-Bois, Gentilly and Les Ormes. Inspired by the minimal art of the 1970s and the constructivists, he creates sculptures in the public space that become places of encounter and exchange for the inhabitants. He has worked in the cities of Massy, Orsay, Gentilly, Villiers-le-Bel, Pau, Nantes, Paris and Berlin, as well as in the gardens of the Musée National de la Renaissance in Écouen. In June 2013, in partnership with the École des Beaux-Arts in Nantes and its research group + de réalité, he opened Open Sky Museum, an open-air museum on the Tougas plain in Saint-Herblain, bringing together works by 28 French and international artists. He has been teaching drawing at the École nationale supérieure d’architecture Paris-La Villette since 2022.

Émeline Curien

enseignante-chercheuse

FR — Émeline Curien a suivi une formation d’architecte et a réalisé une thèse en histoire de l’art portant sur l’architecture suisse alémanique des années 1980 à nos jours. Elle enseigne à l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy et est chercheuse au Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine (LHAC), laboratoire dans lequel elle poursuit ses recherches sur les pratiques contemporaines de l’architecture en Europe en lien avec les questions écologiques élargies. Autrice d’ouvrages et d’articles sur des architectes et réalisations françaises, suisses, belges et autrichiennes, elle fait également partie à Nancy d’une équipe pédagogique et scientifique intitulée «Mutations». Celle-ci regroupe des architectes praticiens et des chercheurs en architecture, anthropologie, philosophie et sociologie, qui cherchent à comprendre et penser les enjeux des transformations socio-économiques, culturelles et surtout environnementales en cours et leurs impacts sur l’habiter dans toutes ses dimensions. Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages dont Gion A. Caminada, S’approcher au plus près des choses (Actes Sud, 2018); Pourquoi bâtir encore? Atelier d’architecture Éric Furnémont (Les Éditions de la Province de Liège, 2019); Pensées constructives, Architecture Suisse Alémanique 1980-2000 (Fourre-Tout, 2019).

EN — Émeline Curien trained as an architect and completed a thesis in art history on Swiss-German architecture from the 1980s to the present day. She teaches at the École nationale supérieure d’architecture in Nancy and is a researcher at the Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine (LHAC), a laboratory in which she pursues her research on contemporary architectural practices in Europe in relation to broader ecological issues. She is the author of books and articles on French, Swiss, Belgian and Austrian architects and projects, and is also a member of a pedagogical and scientific team in Nancy called “Mutations”. This team brings together practising architects and researchers in architecture, anthropology, philosophy and sociology, who seek to understand and think about the issues at stake in the socio-economic, cultural and, above all, environmental transformations underway and their impact on living in all its dimensions. She is the author of several books including Gion A. Caminada, S’approcher au plus près des choses (Actes Sud, 2018); Pourquoi bâtir encore? Atelier d’architecture Éric Furnémont (Les Éditions de la Province de Liège, 2019); Pensées constructives, Architecture Suisse Alémanique 1980-2000 (Fourre-Tout, 2019).

Émilie Laystary

journaliste

FR — Émilie Laystary est journaliste société. Elle écrit pour Libération et anime le podcast Bouffons (produit par Nouvelles Écoutes), dont le fil rouge consiste à utiliser l’alimentation comme loupe pour analyser des faits de société. Engagée dans l’association de femmes journalistes Prenons la Une, elle a également co-créé l’antenne provençale de L’école comestible, qui milite pour que l’éducation alimentaire fasse partie des programmes scolaires afin de lutter contre la fracture sociale dans l’assiette. Émilie donne également un cours d’écriture en master de sémiologie à la faculté de Nanterre. Petit traité de bouffe (Marabout, 2022), son premier livre, jette des ponts entre le monde universitaire et celui de la cuisine, à la manière des food studies.

EN — Émilie Laystary is a society journalist. She writes for Libération and hosts the podcast Bouffons (produced by Nouvelles Écoutes), which uses food as a magnifying glass to analyse social issues. She is involved in the association of women journalists Prenons la Une, and she also co-created the Provençal branch of L‘école comestible, which campaigns for food education to be included in school curricula in order to fight against the social divide in the food supply. Émilie also teaches a writing course for a master’s degree in semiology at the University of Nanterre. Petit traité de bouffe (Marabout, 2022), her first book, builds bridges between the academic world and that of cooking, in the manner of food studies.

Éric Alonzo

architecte, enseignant-chercheur

FR — Né à Castres en 1973, Éric Alonzo est architecte DPLG, professeur et docteur en architecture. Après avoir fait paraître en 2005 un ouvrage sur la généalogie du rond-point (Du rond-point au giratoire, Parenthèses), il publie en 2018 L’Architecture de la voie. Histoire et théories (Parenthèses), livre issu de sa thèse de doctorat soutenue en 2013 et distinguée en 2017 par le First European Prize Manuel de Solà-Morales. À I’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est qu’il rejoint en 2001, il dispense un cours sur l’histoire des infrastructures et codirige depuis 2010, le DSA d’architecte-urbaniste. Membre de l’Observatoire de la condition suburbaine (OCS, UMR AUSser 3329), il fonde en 2010 avec Sébastien Marot, la publication périodique Marnes, documents d’architecture et codirige depuis 2020 la chaire partenariale «Le littoral comme territoire de projets».

EN — Born in Castres in 1973, Éric Alonzo is a DPLG architect, professor and doctor of architecture. After publishing a book on the genealogy of the roundabout in 2005 (Du rond-point au giratoire, Parenthèses), he published in 2018 L’Architecture de la voie. Histoire et théories (Parenthèses), a book based on his doctoral thesis defended in 2013 and awarded the First European Prize Manuel de Solà-Morales in 2017. At the École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est, which he joined in 2001, he teaches a course on the history of infrastructures and since 2010 co-directs the DSA in architecture and urban planning. Member of the Observatoire de la condition suburbaine (OCS, UMR AUSser 3329), he founded in 2010 with Sébastien Marot, the periodical publication Marnes, documents d’architecture and since 2020 co-directs the partnership chair “Le littoral comme territoire de projets”.

Eric Tabuchi

photographe

FR — Eric Tabuchi est né en 1959 à Paris, il vit et travaille à Paris. Après des études de sociologie où il découvre l’œuvre d’August Sanders, il commence son travail photographique. En 1999, en compagnie d’autres artistes, il fonde à Paris le collectif Glassbox avec qui il participe à de nombreuses expositions. À partir de 2007, Eric Tabuchi publie plusieurs livres — Hyper Trophy, Twentysix Abandoned Gazoline Stations, Alphabet Truck — chez Florence Loewy. Il expose notamment au Palais de Tokyo, au Confort Moderne et aux Abattoirs. À partir de 2014, il travaille à l’élaboration d’Atlas of Forms qu’il publie en 2018 chez Poursuite. Depuis 2017, il se consacre à la réalisation de l’Atlas des Régions Naturelles, projet qu’il réalise avec Nelly Monnier et qu’il entend terminer en 2024. Né d’un père japonais et d’une mère danoise, son travail s’articule autour des notions de territoire, de mémoire et d’identité. Les typologies architecturales constituent le principal de son œuvre. En plus de sa pratique photographique, Eric Tabuchi produit des objets et réalise des installations.

EN — Eric Tabuchi was born in Paris in 1959 and lives and works in Paris. After studying sociology, where he discovered the work of August Sanders, he began his photographic work. In 1999, together with other artists, he founded the Glassbox collective in Paris, with whom he participated in numerous exhibitions. From 2007, Eric Tabuchi published several books—Hyper Trophy, Twentysix Abandoned Gazoline Stations, Alphabet Truck—with Florence Loewy. He exhibited at the Palais de Tokyo, the Confort Moderne and the Abattoirs. Since 2014, he has been working on Atlas of Forms, published in 2018 by Poursuite. Since 2017, he has been working on the Atlas des Régions Naturelles, a project he is carrying out with Nelly Monnier and which he intends to complete in 2024. Born to a Japanese father and a Danish mother, his work revolves around the notions of territory, memory and identity. Architectural typologies are the main focus of his work. In addition to his photographic practice, Eric Tabuchi produces objects and installations.

Geoffroy Mathieu

photographe

FR — Geoffroy Mathieu est photographe diplômé de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles. Il vit et travaille à Marseille. Ses travaux interrogent la manière dont les questions écologiques et politiques se concrétisent dans le paysage. Il montre ses travaux sous forme d’éditions (chez Actes Sud, Poursuite, Filigranes, Zoème, Wildproject), d’expositions personnelles ou collectives, ou plus récemment de performances marchées. En 2021, il publie La mauvaise réputation (Zoème), à propos du ruisseau des Aygalades à Marseille. Il est le co-auteur avec Bertrand Stofleth du projet Paysages Usagés, Observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 (Wildproject, 2013 et Building Books, 2023). Il produit en 2021 pour les Regards du Grand Paris #4 (Ateliers Médicis et Cnap) une série sur le glanage urbain: L’or des ruines. En 2022, il conçoit une série sur l’errance canine pour la commande publique de la BNF «Radioscopie de la France»: Royal Bourbon, histoires de chiens à La Réunion.

EN — Geoffroy Mathieu is a photographer who graduated from the École nationale supérieure de la photographie in Arles. He lives and works in Marseille. His work focuses on how ecological and political issues are reflected in the landscape. His work has been published (by Actes Sud, Poursuite, Filigranes, Zoème, Wildproject), shown in solo and group exhibitions and, more recently, in walking performances. In 2021, he published La mauvaise réputation (Zoème), about the Aygalades stream in Marseille. He is co-author with Bertrand Stofleth of Paysages Usagés, Observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 (Wildproject, 2013 and Building Books, 2023). In 2021 he produced a series on urban gleaning, L’or des ruines, for Regards du Grand Paris #4 (Ateliers Médicis and Cnap). In 2022, he produced a series on canine roaming for the BNF’s public commission “Radioscopie de la France”: Royal Bourbon, histoires de chiens à La Réunion.

Géraldine Millo

photographe

Photographe et réalisatrice, née en 1978, Géraldine Millo vit et travaille entre Fécamp et Paris. Son travail photographique et filmique explore les relations entre jeunesse, école et travail. La série au long cours intitulée Les héritiers fait le portrait d’une jeunesse en lycée professionnel. Entre recherche d’émancipation et reproduction sociale, les jeunes représentés témoignent des forces qui les portent et des limites qu’ils rencontrent. Son premier film, Après l’école, Éléonore, s’interroge sur le rôle de la famille dans l’orientation scolaire et cherche à comprendre le chemin qui mènera la jeune fille à la déscolarisation et à la maternité.Diplômée de l’école Louis-Lumière et docteur en théorie de l’art, elle mène parallèlement une activité critique sur la représentation des espaces construits et l’image photographique comme document. Son travail a été présenté dans de nombreux festivals et lieux culturels. Il est soutenu par les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC) et les Régions, le Centre national des arts plastiques (CNAP) et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Elle est représentée par l’agence Signatures.

Born in 1978, Géraldine Millo is a photographer and film-maker who lives and works between Fécamp and Paris. Her photographic and film work explores the relationship between youth, school and work. The long-term series entitled Les héritiers is a portrait of young people in vocational high schools. Between the quest for emancipation and social reproduction, the young people portrayed bear witness to the forces that drive them and the limits they encounter. Her first film, Après l'école, Éléonore, looks at the role of the family in school guidance, and seeks to understand the path that leads a young girl to leave school and become a mother.A graduate of the École Louis-Lumière and with a doctorate in art theory, she is also engaged in a critical study of the representation of constructed spaces and the photographic image as a document. Her work has been shown at numerous festivals and cultural venues. It is supported by the Regional Directorates for Cultural Affairs (DRAC) and the Regions, the National Centre for the Plastic Arts (CNAP) and the National Centre for Cinema and Moving Images (CNC). It is represented by the Signatures agency.

Giaime Meloni

photographe

FR — Giaime Meloni est chercheur visuel et docteur en architecture, vivant actuellement entre deux îles: l’Île-de-France et la Sardaigne. Son travail tente d’explorer le rôle de la photographie comme instrument sensible pour raconter la complexité de l’espace. Ses recherches ont été publiées dans diverses publications et exposées dans plusieurs musées et centres d'art européens. Il fonde en 2015 avec Cyrille Weiner, Atmosphériques Narratives, un studio de recherche et création éditoriale au service de la diffusion de l’architecture. Giaime Meloni enseigne à l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est depuis 2017, notamment la culture visuelle et la construction visuelle du projet. Il est l'auteur des ouvrages Das Unheimlich (Skinnerboox, 2020) et, avec Giorgio Peghin, Voyages en Sardaigne. Nelle miniere di Iglesias. Into the Mines of Iglesias (Caryatide, 2022).

EN — Giaime Meloni is a visual researcher and doctor of architecture, currently living between two islands: Île-de-France and Sardinia. His work attempts to explore the role of photography as a sensitive instrument to narrate the complexity of space. His research has been published in various publications and exhibited in several European museums and art centres. In 2015 he founded Atmosphériques Narratives with Cyrille Weiner, a research and editorial studio dedicated to the diffusion of architecture. Giaime Meloni has been teaching at the École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est since 2017, in particular visual culture and the visual construction of projects. He is the author of the books Das Unheimlich (Skinnerboox, 2020) and, with Giorgio Peghin, Voyages in Sardinia. Nelle miniere di Iglesias. Into the Mines of Iglesias (Caryatide, 2022).

h2o architectes

architectes

FR — h2o architectes est une agence de création et de reprogrammation architecturale, patrimoniale et urbaine. Elle développe des programmes variés à différentes échelles, allant du logement à l’espace public en passant par les équipements culturels. L’agence s’est construite comme un collectif aux différentes identités qui font sa richesse. La complexité des contextes abordés tant historiquement que socialement a naturellement développé une agilité dans sa démarche. Les projets sont conçus de manière ouverte. Il s’agit de les inscrire dans un dialogue fin avec leur environnement, dans la continuité d’une situation préexistante qui est réinterrogée, perturbée, enrichie… Le programme est lui aussi questionné pour dépasser la demande et faire émerger des lieux renouvelés. Ces espaces à vivre proposent une nouvelle histoire. La forme créée est volontairement engagée, prévoyant l’appropriation sans en déterminer nécessairement la nature spécifique. Les travaux de l’agence ont fait l’objet de conférences, expositions et publications en France et à l’étranger. Parmi divers prix et récompenses, h2o architectes a été lauréat des Nouveaux Albums des jeunes architectes et des paysagistes et lauréat du prix Europe 40 under 40.

EN — h2o architectes is dedicated to architectural, heritage and urban creation and reprogramming. Structured as a collective whose rich resources lie in its different identities, the office develops programmes ranging in type and scale from housing to cultural amenities to public space. Unsurprisingly, the historical and social complexity of contexts such as these has given rise to a real suppleness of approach. The projects are purposefully open-ended, the aim being nuanced, ongoing interaction with a pre-existing setting that is at once re-examined, disrupted and enriched. Moreover, the programme itself is challenged as a means of looking beyond the initial requirements to the emergence of regenerated living spaces offering a fresh historical perspective. The formal outcome is overtly committed, providing for appropriation without necessarily specifying its character. The office’s work has been the subject of colloquia, exhibitions and publications in France and abroad, and has won awards including the Nouveaux Albums des Jeunes Architectes et des Paysagistes and Europe 40 under 40.

Hans Leo Maes

architecte, photographe

FR — Hans Leo Maes est un architecte qui conçoit, photographie et écrit sous le nom de TypicalPlan. TypicalPlan explore les solutions ad hoc, les juxtapositions absurdes et les sous-produits accidentels de la production d'espace dans l'environnement bâti de Hong Kong et d'ailleurs. Cette démarche est motivée par une fascination constante pour la politique de l'espace et les façons improvisées dont les citoyens adaptent leur environnement à leurs besoins. Les photos de TypicalPlan ont été publiées dans le journal The Guardian et dans de nombreuses publications basées à Hong Kong. Il a écrit des articles pour des magazines tels que The Modernist (Royaume-Uni) et Bauwelt (Allemagne). En 2021, ses deux passions, la photographie et l'écriture, se réunissent dans le livre Nothing To See Here (Building Books), présentant des photos et un essai sur la pratique de l'effacement des graffitis lors des manifestations de Hong Kong en 2019. Actuellement, un livre sur les espaces souterrains de Hong Kong est en préparation.

EN — Hans Leo Maes is an architect who designs, photographs and writes under the name TypicalPlan. TypicalPlan explores the ad hoc solutions, absurd juxtapositions and accidental byproducts of space production in the built environment of Hong Kong — and elsewhere. This is driven by an ongoing fascination for the politics of space and the improvised ways citizens adapt their surroundings to suit their needs. TypicalPlan’s photos have been featured in The Guardian newspaper and numerous Hong Kongbased publications. He has written articles for magazines such as The Modernist (UK) and Bauwelt (Germany). In 2021 TypicalPlan's twin passions of photography and writing came together in the book Nothing To See Here (Building Books), featuring photos and an essay on the practice of graffiti erasure during the 2019 Hong Kong protests. Currently a book about the undercroft spaces of Hong Kong is under preparation.

Jad Hussein

graphiste

FR — Jad Hussein est graphiste, diplômé de l’ECV (École de communication visuelle) d’Aix-en-Provence en 2007. Avec rigueur et bienveillance, une sensibilité pour l’image et un intérêt pour l’articulation des contenus, Jad Hussein développe de longues collaborations avec des institutions (Musée d’Art Contemporain de Lyon), des éditeurs (Paris Musées), des architectes (o-s architectes), des photographes (Cyrille Weiner) et des marques (Carhartt WIP). Il a fondé et dirigé la maison d’édition 19/80 entre 2010 et 2015. Il enseigne le design éditorial à l’ECV Paris depuis 2010.

EN — Jad Hussein is a graphic designer, graduated from the ECV (School of Visual Communication) in Aix-en-Provence in 2007. With rigour and caring, a sensitivity for the image and an interest in the articulation of content, Jad Hussein has developed long-standing collaborations with institutions (Museum of Contemporary Art in Lyon), publishers (Paris Musées), architects (o-s architects), photographers (Cyrille Weiner) and brands (Carhartt WIP). He founded and directed the publishing house 19/80 between 2010 and 2015. He teaches editorial design at ECV Paris since 2010.

Jean-Christophe Quinton

architecte

FR — Jean-Christophe Quinton, né en 1972, est diplômé de l’école Paris-Belleville en 2000. Il crée son agence en 2003. En 2004, il est lauréat des Nouveaux Albums des Jeunes Architectes et est mentionné au Chernikov Prize en 2010. Il enseigne en parallèle dans différentes écoles d’architecture et dirige, depuis 2015, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles. La monographie de son travail Vers l’immédiate étrangeté des formes a reçu en 2017 le Grand prix du livre d’architecture de la Ville de Briey. Il est membre titulaire de l’Académie d’Architecture depuis 2019.

EN — Jean-Christophe Quinton, born in 1972, graduated from the Paris-Belleville school in 2000. He created his own agency in 2003. In 2004, he won the New Albums for Young Architects and was mentioned in the Chernikov Prize in 2010. He also teaches in various schools of architecture and has been director of the École Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles since 2015. The monograph of his work Vers l’immédiate étrangeté des formes (Towards the Immediate Strangeness of Forms) was awarded the Grand Prix du livre d'architecture by the City of Briey in 2017. He is a full member of the Academy of Architecture since 2019.

Joanne Pouzenc

architecte

FR — Joanne Pouzenc est architecte, enseignante et commissaire indépendante basée entre Toulouse et Berlin. Elle s’initie au commissariat au sein de la Fondation Bauhaus à Dessau (DE). Parmi ses projets: la platforme Post+capitalist City (2012), les festivals transdisciplinaires Berlin Unlimited (2014) et Make City (2015 et 2018), les conférences Public Space: Fights and Fictions, 36h Factory of Thought à l’Akademie der Künste Berlin (2016), projekt bauhaus Cours Preliminaire: du Bauhaus à la Silicon Valley à la Haus der Kulturen der Welt (2017) ou encore projekt bauhaus Werkstatt: Datatopia à la Floating University (2018) en collaboration avec le magazine ARCH+. How Together, sa dernière publication-installation avec Constructlab a été présentée à la Biennale d'architecture de Chicago en 2019. Elle est l’auteur de nombreux articles et publications à l’international et est fréquemment invitée en tant que critique ou conférencière dans des évènements académiques. Joanne Pouzenc est actuellement directrice de la Maison de l'Architecture Occitanie-Pyrénées, directrice de la publication de Plan Libre, enseignante à l’ENSA Toulouse, doctorante au TESC à l’UT2J à Toulouse, conférencière à NODE, centre pour les études curatoriales et membre active du collectif international ConstructLab.

EN — Joanne Pouzenc is an architect, educator and independent curator based between Toulouse and Berlin. She began curating at the Bauhaus Foundation in Dessau (DE). Amongst her projects: the platform Post+capitalist City (2012), the transdisciplinary festivals Berlin Unlimited (2014) and Make City (2015 and 2018), Public Space conferences: Fights and Fictions, 36h Factory of Thought at the Akademie der Künste Berlin (2016), projekt bauhaus Preliminary Course: from Bauhaus to Silicon Valley to Haus der Kulturen der Welt (2017) and projekt bauhaus Werkstatt: Datatopia at the Floating University (2018) in collaboration with ARCH+ magazine. How Together, her latest publication-installation with Constructlab has been featured in the Chicago Architecture Biennial in 2019. She is the author of numerous articles and publications internationally and is frequently invited as a critic or speaker at academic events. Joanne Pouzenc is currently director of the Maison de l'Architecture Occitanie-Pyrénées, director of the publication Plan Libre, a doctoral student at the TESC at UT2J in Toulouse, lecturer at NODE, center for curatorial studies, educator at the school of architecture ENSA Toulouse and active member of the international collective ConstructLab.

Joëlle Zask

philosophe

FR — Joëlle Zask est enseignante-chercheuse au département de philosophie de l’université Aix-Marseille. Spécialiste de John Dewey et de philosophie sociale, elle s’intéresse aux conditions d’une culture démocratique partagée. Ses réflexions l’amènent à plonger dans des domaines aussi différents que ceux de l’éducation, l’agriculture, l’économie, l’art, les politiques publiques et bien sûr l’écologie. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages, dont La Démocratie aux champs (La Découverte, 2016), Quand la place devient publique (Le Bord de l’eau, 2018) et, aux éditions Premier Parallèle, Quand la forêt brûle (2019) et Zoocities (2020).

EN — Joëlle Zask is a teacher-researcher in the philosophy department of the University of Aix-Marseille. A specialist in John Dewey and social philosophy, she is interested in the conditions of a shared democratic culture. Her reflections lead her to delve into fields as diverse as education, agriculture, economics, art, public policy and of course ecology. She is the author of several books, including La Démocratie aux champs (La Découverte, 2016), Quand la place devient publique (Le Bord de l’eau, 2018), and, published by Premier Parallèle, Quand la forêt brûle (2019), and Zoocities (2020).

Jordi Ballesta

photographe, géographe

FR — Jordi Ballesta est chercheur en photographie et études paysagères, maître de conférences associé à l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille et au sein du laboratoire INAMA. Il travaille sur les modes d'investigation et les écritures documentaires, leurs traductions sous forme de savoirs géographiques, en s’intéressant plus particulièrement aux cultures vernaculaire et domestique. Il a notamment assuré le commissariat de l’exposition «Notes sur l’asphalte: une Amérique mobile et précaire 1950-1990», publié de nombreux textes sur J.B. Jackson, fondateur des Landscape studies, et édité plusieurs de ses essais inédits dans Les Carnets du paysage (École nationale supérieure de paysage) et Habiter l’Ouest (Wildproject, 2016). II a récemment codirigé l’ouvrage Photographier le chantier: transformation, inachèvement, altération, désordre (Hermann, 2020), les dossiers «Les manières de faire vernaculaires» (Interfaces – Image Texte Langage, nº44, 2020) et «Le Paysage. Temps photographié» (Focales, nº5, 2021). Il est par ailleurs concepteur de l’Attiko Monopati, sentier métropolitain d’Athènes, qui donne lieu à diverses publications, expositions et créations d’archives (notamment avec le Mucem et l’École Française à Athènes).

EN — Jordi Ballesta is a researcher in photography and landscape studies, associate professor at the École nationale supérieure d’architecture de Marseille and at the INAMA laboratory. He works on modes of investigation and documentary writing, their translation into geographical knowledge, with a particular interest in vernacular and domestic cultures. He has curated the exhibition “Notes on Asphalt: A Mobile and Precarious America 1950-1990”, published numerous texts on J.B. Jackson, founder of Landscape studies, and edited several of his unpublished essays in Les Carnets du paysage (École nationale supérieure de paysage) and Habiter l'Ouest (Wildproject, 2016). He recently co-edited the book Photographing the construction site: transformation, incompletion, alteration, disorder (Hermann, 2020), the dossiers “Les manières de faire vernaculaires” (Interfaces – Image Texte Langage, nº44, 2020) and “Le Paysage. Photographed time” (Focales, nº5, 2021). He is also the designer of the Attiko Monopati, a metropolitan trail in Athens, which has given rise to various publications, exhibitions and archive creations (notably with the Mucem and the French School in Athens).

Julien Lelièvre

photographe

FR — Julien Lelièvre est photographe et graphiste. Il mène parallèlement projets personnels, résidences d'artistes et travaux de commande, seul ou au sein d’un collectif pluridisciplinaire. Dans ses pratiques, qui se complètent ou se télescopent, il cherche toujours l’équilibre entre formalisme et lisibilité, abordant l’image à tous les stades de sa production : de la prise de vue à l’élaboration d’un ouvrage, du tracé d’un logo à la composition d’une affiche… Particulièrement attaché à l’architecture et aux paysages modestes, son œuvre photographique, d’un minimalisme frontal, dénote une attention bienveillante aux détails de notre quotidien.

EN — Julien Lelièvre is a photographer and graphic designer. He carries out personal projects, artist residencies and commissioned work in parallel, alone or within a multidisciplinary collective. In his practices, which complement or overlap each other, he always seeks a balance between formalism and legibility, approaching the image at all stages of its production: from the shooting to the elaboration of a book, from the drawing of a logo to the composition of a poster... Particularly attached to architecture and modest landscapes, his photographic work, with its frontal minimalism, shows a caring attention to the details of our daily lives.

Luc Baboulet

architecte, enseignant-chercheur

FR — Luc Baboulet est architecte et chercheur, il enseigne à l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est depuis sa création en 1998. Titulaire d’un DEA obtenu à l'École nationale supérieure d'architecture Paris-Belleville portant sur le Case Study Program californien des années 1950, il a écrit à différentes reprises sur l’architecture et la culture américaine. Il a co-animé durant plusieurs années la revue Le Visiteur. Il a également contribué à la publication et à la connaissance de l’œuvre du critique anglais Reyner Banham à travers deux ouvrages: Los Angeles, l’architecture des quatre écologies (Parenthèses, 2008: traduction et préface) et L’architecture de l’environnement bien tempéré (HYX, 2011: préface). Luc Baboulet travaille actuellement sur le thème de «l’architecture comme expérience» dans une perspective pragmatiste et phénoménologique. Il contribue par ailleurs activement à la revue Marnes, documents d’architecture.

EN — Luc Baboulet is an architect and researcher who has taught at the École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est since its creation. He holds a DEA from the École nationale supérieure d’architecture Paris-Belleville on the Californian Case Study Program of the 1950s, and has written on various occasions on architecture and American culture. For several years he co-hosted the magazine Le Visiteur. He has also contributed to the publication and knowledge of the work of the English critic Reyner Banham through two books: Los Angeles, l’architecture des quatre écologies (Parenthèses, 2008: translation and foreword) and L’architecture de l’environnement bien tempéré (HYX, 2011: foreword). Luc Baboulet is currently working on the theme of “architecture as experience” from a pragmatist and phenomenological perspective. He is also an active contributor to the publication Marnes, documents d’architecture.

Luc Boegly

photographe

FR — Né en 1962 à Strasbourg, Luc Boegly vit et travaille à Paris. Après des études à l’École nationale supérieure Louis Lumière et un voyage initiatique au Japon, il décide de se consacrer à la photographie d’architecture contemporaine et patrimoniale en rejoignant en 1988, comme membre associé, l’agence Archipress, première agence spécialisée en photographie sur l’architecture contemporaine. Il exerce son activité de façon indépendante depuis 2002. Il publie mensuellement dans les revues d’architecture françaises et étrangères. Sa pratique s’articule autour de trois axes : la photographie d’architecture, à travers des missions commanditées par des architectes ou des éditeurs spécialisés en architecture; la photographie d’expositions, à travers des reportages pour des scénographes ou des institutions culturelles comme le Musée des arts décoratifs, la Fondation Cartier, la Fondation Carmignac; la photographie scientifique, à travers la constitution de corpus de recherche en architecture et urbanisme en collaboration avec des chercheurs (monographies d’architectes et de villes).

EN — Born in 1962 in Strasbourg, Luc Boegly lives and works in Paris. After studying at the École nationale supérieure Louis Lumière and an initiatory trip to Japan, he decided to devote himself to contemporary and heritage architecture photography by joining Archipress, the first agency specialising in contemporary architecture photography, as an associate member in 1988. He has been working independently since 2002. He publishes monthly in French and foreign architecture magazines. His practice is based on three main areas: architectural photography, through assignments commissioned by architects or publishers specialising in architecture; exhibition photography, through reports for scenographers or cultural institutions such as the Musée des Arts Décoratifs, the Fondation Cartier and the Fondation Carmignac; and scientific photography, through the creation of a body of research on architecture and urban planning in collaboration with researchers (monographs on architects and cities).

Mathias Schweizer

graphiste

FR — Graphiste suisse diplômé de l’École d’Art de la Chaud-de-Fonds, Mathias Schweizer débute sa carrière à Paris en 1998 au sein des Graphistes associés, l’un des trois collectifs issus de Grapus. Il retourne en Suisse l’année suivante pour développer un travail de recherches plastiques qui reçoit en 2000 le Prix Fédéral des Arts Appliqués. Dès lors sa pratique de l’image et des signes s’affranchit de la ligne de démarcation entre les contraintes de la commande (pochettes de disques pour des maisons de disques, identité et communication de lieux culturels: FRAC Pays de la Loire, La Galerie des Galeries à Paris, Le Crédac à Ivry-sur-Seine, Le Signe à Chaumont ou Le Portique au Havre) et l’exploration d’une pratique autonome et artistique dans les expositions du CAPC de Bordeaux en 2007, la triennale de Milan en 2011, le Centre d’art M190 à Villeneuve-sur-Lot en 2012.

EN — A Swiss graphic designer who graduated from the École d’Art in Chaud-de-Fonds, Mathias Schweizer began his career in Paris in 1998 as a member of the Graphistes Associés, one of the three collectives that emerged from Grapus. He returned to Switzerland the following year to develop his plastic research work, which received the Federal Prize for Applied Arts in 2000. From then on, his practice of images and signs became free of the demarcation line between the constraints of commissions (record sleeves for record companies, identity and communication for cultural venues: FRAC Pays de la Loire, La Galerie des Galeries in Paris, Le Crédac in Ivry-sur-Seine, Le Signe in Chaumont or Le Portique in Le Havre) and the exploration of an autonomous and artistic practice in exhibitions at the CAPC in Bordeaux in 2007, the Milan Triennial in 2011, the M190 Art Centre in Villeneuve-sur-Lot in 2012.

Maxime Delvaux

photographe

FR — Maxime Delvaux est un photographe d'architecture belge basé à Bruxelles qui travaille avec différentes agences en Europe telles que Christian Kerez, Herzog & de Meuron, Bruther, Muoto, Baukunst et 51N4E. En tant que photographe, il accompagne également les architectes dans le processus de recherche pour la conception de bâtiments, d’espaces urbains, d'expositions et d'expériences pédagogiques, comme en témoignent ses collaborations de longue date avec Central ofaau et MBL architects. Parallèlement, il enseigne la photographie à Bruxelles et est souvent invité dans les écoles d'architecture en Europe pour donner des conférences et travailler sur la relation entre la photographie et l'architecture lors de workshops.

EN — Maxime Delvaux is a Belgian architectural photographer based in Brussels who works with various agencies in Europe such as Christian Kerez, Herzog & de Meuron, Bruther, Muoto, Baukunst and 51N4E. As a photographer, he also accompanies architects in the research process for the design of buildings, urban spaces, exhibitions and educational experiences, as demonstrated by his long-standing collaborations with Central ofaau and MBL architects. At the same time, he teaches photography in Brussels and is often invited to architecture schools in Europe to give lectures and work on the relationship between photography and architecture during workshops.

Myr Muratet

photographe

FR — Myr Muratet est photographe, il vit et travaille à Paris. Ses recherches impliquent la ville — celle où il vit —, menées depuis ses crans, multipliant les allers et retours dans les lieux observés et au gré des rencontres avec les personnes photographiées et ce des années durant. Il a notamment publié La sécurité des personnes et des biens (avec Manuel Joseph, P.O.L., 2010), Flore des friches urbaines (avec Audrey Muratet et Marie Pellaton, éditions Xavier Barral, 2017), Manuel d’écologie urbaine (avec Audrey Muratet et François Chiron, Les Presses du réel, 2019), Silent Blocks (avec David Cayley, Nouveau Palais, 2021).

EN — Myr Muratet is a photographer who lives and works in Paris. His research involves the city—the one in which he lives—and is conducted from the ground up, multiplying his visits to the places he has observed and to the people he has photographed over the years. He has notably published La sécurité des personnes et des biens (with Manuel Joseph, P.O.L., 2010), Flore des friches urbaines (with Audrey Muratet and Marie Pellaton, éditions Xavier Barral, 2017), Manuel d’écologie urbaine (with Audrey Muratet and François Chiron, Les Presses du réel, 2019), Silent Blocks (with David Cayley, Nouveau Palais, 2021).

Pascal Greco

photographe

Réalisateur, chef opérateur, monteur et photographe autodidacte, Pascal Greco est un suisse-italien né en 1978 et basé à Genève. À la fin des années 1990, il débute sa carrière dans l’industrie de la mode en tant que mannequin et organise par la suite des événements et défilés de mode suisse à New York et à Tokyo. Il compte neuf films à son actif dont Shadow, film intense et envoûtant, avec l’actrice, réalisatrice et fer de lance du mouvement #Metoo, Asia Argento et sa fille Anna-Lou Castoldi.


Born in 1978 and based in Geneva, Pascal Greco is a self-taught Swiss-Italian director, cinematographer, editor, and photographer. He began his career in the fashion industry as a model in the late 1990s and went on to organise Swiss fashion shows and events in New York and Tokyo. He has nine films to his credit, including Shadow, an intense and haunting film starring actress, director, and spearhead of the #Metoo movement, Asia Argento and her daughter Anna-Lou Castoldi.

Patrick Tournebœuf

photographe

FR — Patrick Tournebœuf photographie des espaces pour parler des hommes. Sa démarche, résolument plastique et systématique, retrace la présence humaine, dans des lieux qui en sont a priori privés. Au milieu des années 1990, il s’intéresse aux lieux communs de l’espace urbain. C’est le cas de Périphérique, vision silencieuse du boulevard parisien. Le prétexte architectural sert d’invitation à regarder ce qui échappe. Un travail poursuivi dans Nulle part, sur les stations balnéaires des côtes européennes libérées des estivants. Cette observation à distance construit un discours critique en creux de l’usage des loisirs. À partir de 2003, il consacre une partie de son travail à la fixation des stigmates de l’Histoire, avec trois séries: La Cicatrice, sur les traces du mur de Berlin; La mémoire du jour J, sur les plages du débarquement en Normandie; et Stèles, sur les monuments aux morts de la Grande Guerre. Les commandes d’institutions publiques dont le Grand Palais et le château de Versailles, déclenchent, à partir des années 2000, le désir de rassembler en une narration, son travail sur le patrimoine, complété par des travaux personnels comme les Archives nationales. Cette recherche, Monumental, fait apparaître une écriture à mi-chemin entre le documentaire et un questionnement sur les ambiguïtés de la représentation du réel.

EN — Patrick Tournebœuf captures spaces to talk about human beings. His approach, resolutely plastic and systematic, traces human presence in places where there is usually none. In the mid-1990s, he becomes interested in communal places within urban spaces. As is the case for Périphérique, a silent vision of the Parisian boulevard. Architecture as pretext serves as an invitation to observe what eludes us. This work continues with Nowhere, on seaside resorts on the European coasts freed from summer vacationers. This remote observation contributes to building a critical discourse on leisure and its uses. Since 2003, he has devoted part of his work to fixing the stigmas of history, with three series: La Cicatrice, on the traces of the Berlin Wall; La mémoire du jour J, on the beaches of the Normandy landings; and Stèles, on war memorials of World War I. From the 2000s onwards, commissions from public institutions including the Grand Palais and the Château de Versailles triggered the desire to bring together his work on heritage in one narrative, completed by personal works, such as the National Archives. This research, Monumental, reveals a script located halfway between the documentary and a reassessment of the ambiguities in the representation of reality.

Paul Landauer

architecte, enseignant-chercheur

FR — Paul Landauer est architecte, docteur en histoire de l’architecture, enseignant-chercheur titulaire à l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est et directeur de l’Observatoire de la condition suburbaine (OCS). Ses activités se partagent entre la maîtrise d’œuvre, l’enseignement, la recherche et le commissariat d’expositions. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire et le devenir du logement et la question du risque dans l’espace public. Il obtient en 2019 son habilitation à diriger des recherches (HDR) sur les questions de réparation du territoire, «L’architecture face aux nouvelles ruines». Il est l’auteur de plusieurs livres, dont L’Invention du grand ensemble (Picard, 2010), L’Architecte, la ville et la sécurité (PUF, 2009) ainsi qu’une monographie de l’architecte Émile Aillaud (avec Dominique Lefrançois, éditions du Patrimoine, 2011). Il contribue par ailleurs activement à la revue Marnes, documents d’architecture.

EN — Paul Landauer is an architect, a doctor in architectural history, a full professor at the École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est and director of the Observatoire de la condition suburbaine (OCS). His activities are divided between project management, teaching, research and curating exhibitions. His research work focuses on the history and future of housing and the question of risk in public space. In 2019, he will obtain his habilitation to direct research (HDR) on the issues of repairing the territory, “Architecture facing the new ruins”. He is the author of several books, including L‘Invention du grand ensemble (Picard, 2010), L’Architecte, la ville et la sécurité (PUF, 2009) and a monograph on the architect Émile Aillaud (with Dominique Lefrançois, éditions du Patrimoine, 2011). He is also an active contributor to the publication Marnes, documents d’architecture.

Pierre Vanni

graphiste

FR — Pierre Vanni est un designer graphique indépendant, en activité depuis 2007. Ses commandes répondent essentiellement aux besoins des institutions culturelles françaises. Depuis 2018 il travaille notamment à la direction de identités visuelles du ThéâtredelaCité, le CND Toulouse-Occitanie. Actif dans le milieu de l’édition indépendante, il s’occupe de la direction artistique des revues Audimat (musique), Habitante (architecture et urbanisme). Curieux du milieu de l’architecture français, il multiplie les collaborations avec le Pavillon de l’Arsenal (Paris), la Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées (Toulouse), Arc-en-rêve (Bordeaux) ou encore Dominique Perrault Architecture et MBL architectes. En 2017, il remporte le 2e Prix du Festival International de l’Affiche de Chaumont.

EN — Pierre Vanni is a freelance graphic designer, active since 2007. His commissions mainly meet the needs of French cultural institutions. Since 2018 he has been working on the visual identity of the ThéâtredelaCité, the CND Toulouse-Occitanie. Active in the field of independent publishing, he is in charge of the artistic direction of the magazines Audimat (music) and Habitante (architecture and urbanism). Curious about the French architecture scene, he has collaborated with the Pavillon de l’Arsenal (Paris), the Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées (Toulouse), Arc-en-rêve (Bordeaux) and Dominique Perrault Architecture and MBL Architects. In 2017, he won the 2nd Prize at the International Poster Festival in Chaumont.

Sébastien Marot

enseignant-chercheur

FR — Né en 1961, philosophe de formation, Sébastien Marot a été délégué général de la Société Française des Architectes de 1986 à 2002 où il a fondé et dirigé la Tribune d’histoire et d’actualité de l’architecture, puis la revue Le Visiteur. Ses recherches et ses publications ont porté sur la généalogie des théories et des pratiques contemporaines de l’architecture, de l’urbanisme et de l’architecture de paysage, et en particulier sur la mise en scène de l’épaisseur historique des situations construites par ces différentes disciplines. Auteur de plusieurs ouvrages, dont L’Art de la mémoire, le territoire et l’architecture (La Villette, 2010), Sébastien Marot co-dirige avec Éric Alonzo la revue éditée par l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est intitulée Marnes, documents d’architecture, qui se propose, entre autres, de traduire et de présenter des textes de références jusqu’à présent inédits en français. En octobre 2017, Sébastien Marot soutient et obtient son habilitation à diriger des recherches intitulée «Architecture et histoire de l’environnement: de l’art de la mémoire à l’art d’espérer». En 2019, il est le commissaire de l’exposition présentée dans le cadre de la Triennale d’architecture de Lisbonne «Taking the Country’s side: Agriculture and Architecture».

EN — Born in 1961, a philosopher by training, Sébastien Marot was the general delegate of the Société Française des Architectes from 1986 to 2002, where he founded and directed the Tribune d’histoire et d’actualité de l’architecture, then the review Le Visiteur. His research and publications have focused on the genealogy of contemporary theories and practices of architecture, urbanism and landscape architecture, and in particular on the staging of the historical thickness of the situations constructed by these different disciplines. Author of several books, including L’Art de la mémoire, le territoire et l’architecture (La Villette, 2010), Sébastien Marot co-edits with Éric Alonzo the journal published by the École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est entitled Marnes, documents d’architecture, which aims, among other things, to translate and present reference texts hitherto unpublished in French. In October 2017, Sébastien Marot defended and obtained his habilitation to direct research entitled “Architecture and environmental history: from the art of memory to the art of hope“. In 2019, he is the curator of the exhibition presented in the framework of the Lisbon Architecture Triennial “Taking the Country’s side: Agriculture and Architecture“.

Simon Boudvin

artiste

FR — Simon Boudvin est un artiste français né en 1979 au Mans. Il a étudié aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Giuseppe Penone et à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais. Il enseigne depuis 2007 dans différents établissements, actuellement à l’École nationale supérieure de paysage à Versailles. Son travail émerge à la croisée de ces différents champs, attentif aux mutations des territoires qu’il parcourt. Il procède tantôt à leur relevé détaillé, tantôt à leur reconstitution, à l’exercice de leur description, à leur photographie. Ils font la matière de ses livres (Tyndo de Thouars, éditions P, 2015; Col de l’échelle, éditions P, 2018; Un nouveau musée, MER/Accattone, 2019; Ailanthus Altissima, B42, 2020; Bote-tchu & Sèllatte, Art&Fiction, 2022). Ses travaux ont été présentés dans différents centres d’art en France (La Salle de bain, Lyon, 2010; Les Églises, Chelles, 2011; CREDAC, Ivry-sur-Seine, 2012 et 2022; CRAC Alsace, 2016; MRAC, Sérignan, 2016; Les Capucins, Embrun, 2018; SHED, 2019) et à l’international (Form Content, Londres, 2008; Project Art Center, Dublin, 2015; Extra City, Antwerp, 2016; Kunstraum, Düsseldorf, 2016; Fondation Eugenio Almeida, Evora, 2017; MAC, Montréal, 2017).

EN — Simon Boudvin is a French artist born in 1979 in Le Mans. He studied at the Beaux-Arts in Paris in the studio of Giuseppe Penone and at the École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais. Since 2007, he has been teaching in various institutions, currently at the École nationale supérieure de paysage in Versailles. His work emerges at the crossroads of these different fields, attentive to the mutations of the territories he travels through. He sometimes proceeds to their detailed survey, sometimes to their reconstitution, to the exercise of their description, to their photography. They are the subject of his books (Tyndo de Thouars, éditions P, 2015; Col de l’échelle, éditions P, 2018; Un nouveau musée, MER/Accattone, 2019; Ailanthus Altissima, B42, 2020; Bote-tchu & Sèllatte, Art&Fiction, 2022). His work has been presented in various art centres in France (La Salle de bain, Lyon, 2010; Les Églises, Chelles, 2011; CREDAC, Ivry-sur-Seine, 2012 and 2022; CRAC Alsace, 2016; MRAC, Sérignan, 2016; Les Capucins, Embrun, 2018; SHED, 2019) and internationally (Form Content, London, 2008; Project Art Center, Dublin, 2015; Extra City, Antwerp, 2016; Kunstraum, Düsseldorf, 2016; Eugenio Almeida Foundation, Evora, 2017; MAC, Montreal, 2017).

Stephan Zaubitzer

photographe

FR — Lauréat du World Press Photo en 2004 et du programme de soutien à la photographie documentaire du Centre National des Arts Plastiques en 2018, Stephan Zaubitzer photographie le monde tel qu’il est. Ses photographies, qui montrent des morceaux du réel, servent de point d’ancrage au surréel du spectateur. Depuis 2003, Cinés Monde est devenu son travail au long cours sur les salles de cinéma de centre-ville dans le monde. Ses œuvres sont régulièrement exposées dans les centres d’art, musées, festivals de cinéma ou de photographie: l’Institut du Monde Arabe (2021, 2017) et l’Institut des Cultures d’Islam (2019) à Paris, le Kunstraum Bethanien à Berlin (2018), le festival Photomed à Sanary-sur-Mer (2016), le centre culturel Banco do Brasil à Rio (2015), le festival de La Rochelle (2015).

EN — Winner of the World Press Photo in 2004 and of the Centre National des Arts Plastiques’ documentary photography support program in 2018, Stephan Zaubitzer photographs the world as it is. His photographs, which show pieces of reality, serve as an anchor to the surreal of the viewer. Since 2003, Cinés Monde has become his long-term work on downtown cinemas around the world. His works are regularly exhibited in art centers, museums, film or photography festivals: the Institut du Monde Arabe (2021, 2017) and the Institut des Cultures d’Islam (2019) in Paris, the Kunstraum Bethanien in Berlin (2018), the Photomed festival in Sanary-sur-Mer (2016), the Banco do Brasil cultural center in Rio (2015), the La Rochelle festival (2015).

Stéphane Dupont

graphiste

FR — Stéphane Dupont, née en 1977, graphiste indépendante à Paris, a cofondé l’atelier Dupont & Barbier (2001-2012) marqué par les nombreuses collaborations avec le directeur artistique étienne robial, puis a créé l’atelier Dupont. Elle s’est impliquée dès 2005 et jusqu’à sa fermeture en 2012 dans le commissariat des expositions de la Galerie Anatome, premier lieu permanent en France dédié à la création graphique (Ruedi Baur, 2003; Cyan, 2006; Massin, 2011; Jan Bons, 2011; Pierre di Sciullo, 2012) mais aussi Emoi du Design (Madrid, 2012), Graphisme en France (Helsinki et Séville, 2015). Soutenue par le Cnap, elle mène une recherche sur Marianne Brandt (figure féminine du Bauhaus) exposée à Nancy, Marseille, Dessau et Chemnitz (2017-2019) dans le cadre du programme Suite. Elle travaille principalement avec des institutions culturelles et militantes (CNC, Archives françaises du film, Attac, Coalition climat, La Cimade) et intervient auprès d’étudiant·es en art et en sciences sociales. Oise prolonge sa collaboration avec des artistes, dont Mircea Cantor avec qui elle travaille en complicité depuis 2006.

EN — Stéphane Dupont, born in 1977, is a freelance graphic designer in Paris. She co-founded the Dupont & Barbier studio (2001-2012), which was marked by numerous collaborations with the art director étienne robial, and then created the atelier Dupont. From 2005 until its closure in 2012, she was involved in curating exhibitions at the Galerie Anatome, the first permanent venue in France dedicated to graphic design (Ruedi Baur, 2003; Cyan, 2006; Massin, 2011; Jan Bons, 2011; Pierre di Sciullo, 2012), as well as Emoi du Design (Madrid, 2012), Graphisme en France (Helsinki and Seville, 2015). Supported by the Cnap, she is conducting research on Marianne Brandt (female figure of the Bauhaus), exhibited in Nancy, Marseille, Dessau and Chemnitz (2017-2019) as part of the Suite programme. She works mainly with cultural and activist institutions (CNC, Archives françaises du film, Attac, Coalition climat, La Cimade) and works with art and social science students. Oise continues her collaboration with artists, including Mircea Cantor, with whom she has worked in complicity since 2006.

Travaux Pratiques

graphiste

FR — Travaux-Pratiques rassemble une équipe de designers agiles, capables de répondre aux besoins d’entrepreneurs solos ou d’orchestrer la communication d’associations, d’institutions et d’entreprises. Chaque sujet offre un terrain d’échange avec nos clients pour tendre vers l’équilibre du sens, de l’utile et du beau. Notre appétence à agir sur les contenus – en les éditant ou en les créant de toutes pièces – se conjugue avec notre exigence technique. Rédaction, création de caractères typographiques, illustration, animation, design graphique et interactif sont mis au service des projets que nous soignons. Des formes diverses et souvent complémentaires sont conçues dans notre atelier: livres, sites internet, films d’animation, expositions, signalétiques, puis façonnées par des artisans qui partagent notre éthique: imprimeurs, développeurs, réalisateurs, menuisiers, agenceurs...

EN — Travaux-Pratiques brings together a team of agile designers capable of meeting the needs of solo entrepreneurs or orchestrating communications for associations, institutions and businesses. Each project provides an opportunity to work with our customers to strike a balance between meaning, usefulness and beauty. Our desire to influence content - by editing it or creating it from scratch - is combined with our technical expertise. Copywriting, typeface design, illustration, animation, graphic design and interactive design are all used in the projects we take on. A wide range of often complementary forms are designed in our workshop: books, websites, animated films, exhibitions, signage, and then crafted by artisans who share our ethos: printers, developers, designers, joiners, fitters, etc.

TVK

architectes

FR — TVK est une agence d’architecture et d’urbanisme internationale. En poursuivant une démarche théorique et construite, nous cherchons à nous emparer de la complexité et du caractère paradoxal de la situation terrestre contemporaine, pour contribuer à la rendre habitable. TVK a été créée en 2003 à Paris par Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler.

EN — TVK is an international architecture and urban design office. Pursuing a theoretical and built approach, we aim to capture the complexity and the paradoxical nature of the contemporary earthly situation, to contribute to making it habitable. TVK was founded in Paris in 2003 by Pierre Alain Trévelo and Antoine Viger-Kohler.

Envois

FR — Nous expédions habituellement les commandes sous 48h. Pour les envois internationaux, nous utilisons le tarif Livres et Brochures qui équivaut à une prestation sans suivi et a des délais variables en fonction des destinations. Les commandes sont traitées toute l'année, sauf pendant le mois d’août et la fin décembre, où les envois sont effectués début septembre et début janvier.

EN — We usually ship orders within 48 hours. For international shipments, we use the Books and Brochures rate, which is equivalent to a no-tracking service and has variable delivery times depending on the destination. Orders are processed all year round, except during the month of August and the end of December, when shipments are made in early September and early January.

Books make friends

FR — «Les livres font des amis. Quelqu'un a-t-il déjà utilisé cette phrase comme slogan publicitaire? Ce n'est peut-être pas la plus originale, mais elle est vraie. Laissez-moi vous expliquer. Je ne vous connais pas. Je crois que nous nous sommes rencontrés brièvement à un symposium à Rotterdam il y a quelques mois. Je crois que nous avons discuté dans un escalier pendant trois minutes, peut-être quatre, tout au plus. Je ne me souviens même pas de votre visage. Et pourtant, je vous considère comme un ami.»

Extrait de la lettre de Christoph Keller à Roger Willems, re: a place where things cannot come to their end, novembre 2005, dans Os Livros Fazem Amigos, Roma Publications, 2006, publié à l'occasion de l'exposition «Roma Publications» à Culturgest, Lisbonne, du 20 mai au 27 août 2006.

EN — “Books make friends. Did anybody already use that phrase as an advertisement slogan? Not the most original one, perhaps, but truly true. Let me explain. I don’t know you. I think we met briefly at a symposium in Rotterdam some months ago. I think we had a talk in a stairway for three minutes, maybe four, at the most. I can’t even remember your face. And yet, I would call you a friend.”

Quote from a letter from Christoph Keller to Roger Willems, re: a place where things cannot come to their end, November 2005, in Os Livros Fazem Amigos, Roma Publications, 2006, published on the occasion of the exhibition “Roma Publications” in Culturgest, Lisbon, from May 20 until August 27, 2006.

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